MAI 1715
Jeudi 9 mai
Traité d’alliance renouvelé avec les cantons catholiques et le Valais.
Traité d’alliance renouvelé avec les cantons catholiques et le Valais.
Jeudi 23 mai
Déclaration du Roi portant que le duc du Maine et le comte de Toulouse, et leurs descendants en légitime mariage, prendront la qualité de princes du sang royal.
Déclaration du Roi portant que le duc du Maine et le comte de Toulouse, et leurs descendants en légitime mariage, prendront la qualité de princes du sang royal.
SEPTEMBRE 1715

Dimanche 1er septembre - Avènement de Louis XV
Le duc de Saint-Simon a un entretien, avec M. le duc d’Orléans, dans son cabinet. Cet entretien porte sur la réunion des états généraux. Le duc de Saint-Simon tente une ultime fois M. le duc de Saint-Simon de la nécessité de les réunir. M. le duc d’Orléans refuse cette réunion.
Le duc de Saint-Simon a un entretien, avec M. le duc d’Orléans, dans son cabinet. Cet entretien porte sur la réunion des états généraux. Le duc de Saint-Simon tente une ultime fois M. le duc de Saint-Simon de la nécessité de les réunir. M. le duc d’Orléans refuse cette réunion.
Lundi 2 septembre
Séance au Parlement
Le Parlement est assemblé depuis 5 heures. M. le duc d’Orléans, accompagné de Monsieur le Duc, du comte de Charolais, du prince de Conti, du duc du Maine, du prince de Dombes et du comte de Toulouse, arrive, à 9 heures, au Parlement.
Il est reçu, à la porte de la Sainte-Chapelle, par l’abbé de Champigny, revêtu des habits pontificaux, à la tête de son Chapitre. Puis il va à la chapelle pour y entendre la messe. Après la messe, deux présidents mortier et deux conseillers viennent prendre et conduire M. le duc d’Orléans à la Grand’Chambre où se trouve plusieurs ducs et pairs. Après que chacun aie pris sa place suivant son rang et sa dignité, M. le duc d’Orléans se lève et prend la parole. Après avoir rendu hommages au feu Roi, il fait par à l’assistance des volontés du feu Roi, qu’il lui avait dit lors de leur entretien du 26 août, à savoir « qu’il lui avait gardé les droits que lui donne sa naissance ». Après ce discours, M. Joly de Fleury, avocat général du Parlement, dit que l’autorité et le titre de régent appartenaient de plein droit à M. le duc d’Orléans.
La séance est suspendue et reprend à midi où la régence est attribuée à M. le duc d’Orléans, avant de faire la lecture du testament du feu Roi.
M. de Mesmes, premier président du Parlement, M. d’Aguesseau, procureur général et M. Dongois, greffier en chef du Parlement, sont dépositaires des clefs de l’armoire où se trouve le testament. Ils vont ensemble le chercher et l’apportent pour qu’il soit lu à haute voix. A la suite de cette lecture, M. le duc d’Orléans remet les deux codicilles dont il était dépositaire pour qu’ils soient lus à leur tour.
Le testament défini le Conseil de Régence comme suit : M. le duc d’Orléans, chef du Conseil ; Monsieur le Duc quand il aura 24 ans, du duc du Maine, du comte de Toulouse, du Chancelier de France, du chef du conseil royal des finances, du maréchal de Villeroy, des maréchaux d’Huxelles, de Tallard et d’Harcourt, des quatre secrétaires d’état et du contrôleur général des finances. Il fixe aussi les modalités d’organisation et de réunion du Conseil de Régence.
La sûreté et la conservation du Roi est placé sous l’autorité du duc du Maine. Il nomme aussi comme gouverneur du Roi, sous l’autorité du duc du Maine, le maréchal de Villeroy.
La Maison du Roi est placée sous l’autorité du duc du Maine.
Le premier codicille fixe que le maréchal de Villeroy aura autorité sur la Maison du Roi de la mort du feu Roi à la lecture de son testament et prendre les mesures nécessaires pour que le Roi se rende au Parlement pour la lecture du testament. Il nomme aussi M. de Saumery, ancien sous gouverneur du duc de Bourgogne, comme sous gouverneur du Roi, ainsi que M. de Joffreville.
Le second codicille nomme l’abbé de Fleury, ancien évêque de Fréjus, comme précepteur du Roi ; et comme confesseur du Roi, le père Le Tellier.
Après ces lectures, le Parlement annule certaines dispositions du testament, que la Maison du Roi qui passe sous l’autorité de M. le duc d’Orléans. Il valide le fait que Monsieur le Duc entre immédiatement au Conseil de Régence et en sera le chef.
L’autorité donnée par le feu Roi, dans son testament au duc du Maine, est diminuée par le Parlement. Le duc du Maine demande à être déchargé de la garde de Louis XV et ne conserve que l’éducation du Roi.
Séance au Parlement
Le Parlement est assemblé depuis 5 heures. M. le duc d’Orléans, accompagné de Monsieur le Duc, du comte de Charolais, du prince de Conti, du duc du Maine, du prince de Dombes et du comte de Toulouse, arrive, à 9 heures, au Parlement.
Il est reçu, à la porte de la Sainte-Chapelle, par l’abbé de Champigny, revêtu des habits pontificaux, à la tête de son Chapitre. Puis il va à la chapelle pour y entendre la messe. Après la messe, deux présidents mortier et deux conseillers viennent prendre et conduire M. le duc d’Orléans à la Grand’Chambre où se trouve plusieurs ducs et pairs. Après que chacun aie pris sa place suivant son rang et sa dignité, M. le duc d’Orléans se lève et prend la parole. Après avoir rendu hommages au feu Roi, il fait par à l’assistance des volontés du feu Roi, qu’il lui avait dit lors de leur entretien du 26 août, à savoir « qu’il lui avait gardé les droits que lui donne sa naissance ». Après ce discours, M. Joly de Fleury, avocat général du Parlement, dit que l’autorité et le titre de régent appartenaient de plein droit à M. le duc d’Orléans.
La séance est suspendue et reprend à midi où la régence est attribuée à M. le duc d’Orléans, avant de faire la lecture du testament du feu Roi.
M. de Mesmes, premier président du Parlement, M. d’Aguesseau, procureur général et M. Dongois, greffier en chef du Parlement, sont dépositaires des clefs de l’armoire où se trouve le testament. Ils vont ensemble le chercher et l’apportent pour qu’il soit lu à haute voix. A la suite de cette lecture, M. le duc d’Orléans remet les deux codicilles dont il était dépositaire pour qu’ils soient lus à leur tour.
Le testament défini le Conseil de Régence comme suit : M. le duc d’Orléans, chef du Conseil ; Monsieur le Duc quand il aura 24 ans, du duc du Maine, du comte de Toulouse, du Chancelier de France, du chef du conseil royal des finances, du maréchal de Villeroy, des maréchaux d’Huxelles, de Tallard et d’Harcourt, des quatre secrétaires d’état et du contrôleur général des finances. Il fixe aussi les modalités d’organisation et de réunion du Conseil de Régence.
La sûreté et la conservation du Roi est placé sous l’autorité du duc du Maine. Il nomme aussi comme gouverneur du Roi, sous l’autorité du duc du Maine, le maréchal de Villeroy.
La Maison du Roi est placée sous l’autorité du duc du Maine.
Le premier codicille fixe que le maréchal de Villeroy aura autorité sur la Maison du Roi de la mort du feu Roi à la lecture de son testament et prendre les mesures nécessaires pour que le Roi se rende au Parlement pour la lecture du testament. Il nomme aussi M. de Saumery, ancien sous gouverneur du duc de Bourgogne, comme sous gouverneur du Roi, ainsi que M. de Joffreville.
Le second codicille nomme l’abbé de Fleury, ancien évêque de Fréjus, comme précepteur du Roi ; et comme confesseur du Roi, le père Le Tellier.
Après ces lectures, le Parlement annule certaines dispositions du testament, que la Maison du Roi qui passe sous l’autorité de M. le duc d’Orléans. Il valide le fait que Monsieur le Duc entre immédiatement au Conseil de Régence et en sera le chef.
L’autorité donnée par le feu Roi, dans son testament au duc du Maine, est diminuée par le Parlement. Le duc du Maine demande à être déchargé de la garde de Louis XV et ne conserve que l’éducation du Roi.
Mardi 3 septembre
M. le duc d’Orléans, Régent de France, tient deux conseils et y appellent seulement les ministres du feu Roi.
M. le duc d’Orléans, Régent de France, tient deux conseils et y appellent seulement les ministres du feu Roi.
Mercredi 4 septembre
M. le duc d’Orléans, Régent de France, tient le Conseil d’En-haut où il n’y a que les ministres du feu Roi.
M. le duc d’Orléans, Régent de France, tient le Conseil d’En-haut où il n’y a que les ministres du feu Roi.
Jeudi 5 septembre
Les six nouveaux conseils que veut établir M. le duc d’Orléans, Régent de France, sont : un conseil des affaires ecclésiastiques (ou de conscience), un conseil des affaires étrangères, un conseil de guerre, un conseil de marine, un conseil de finances et un conseil des affaires du dedans. Cela ne sera déclaré que quand le Roi aura été au Parlement.
Les six nouveaux conseils que veut établir M. le duc d’Orléans, Régent de France, sont : un conseil des affaires ecclésiastiques (ou de conscience), un conseil des affaires étrangères, un conseil de guerre, un conseil de marine, un conseil de finances et un conseil des affaires du dedans. Cela ne sera déclaré que quand le Roi aura été au Parlement.
Mardi 10 septembre
M. le duc d’Orléans, Régent de France, va à Vincennes, l’après-midi, où il tient Conseil pendant trois heures. Monsieur le Duc, le duc du Maine, le comte de Toulouse et les ministres du feu Roi y assistent.
M. le duc d’Orléans, Régent de France, va à Vincennes, l’après-midi, où il tient Conseil pendant trois heures. Monsieur le Duc, le duc du Maine, le comte de Toulouse et les ministres du feu Roi y assistent.
Jeudi 12 septembre
Lit de Justice tenu par Louis XV pour confirmer la Régence à M. le duc d’Orléans
A 14 heures, le Roi quitte le château de Vincennes pour se rendre au Parlement de Paris. Il est accompagné de M. le duc d’Orléans, Monsieur le Duc, le duc du Maine, le maréchal de Villeroy et la duchesse de Vendatour, Gouvernante du Roi.
Le carrosse du Roi est précédé des deux compagnies des mousquetaires et des chevaux légers de la garde.
Les gardes du corps du Roi, les Cent Suisses de la garde, les gardes de la porte et les gardes de la Prévôté de l’Hôtel suivent le carrosse du Roi.
A l’extrémité du faubourg Saint-Antoine, le duc de Tresmes, gouverneur de Paris, présente au Roi, le prévôt des marchands et les échevins qui lui présentent les clés de la ville. Les rues sont bordées des gardes françaises et suisses jusqu’au Palais.
Arrivé au Palais, Louis XV est reçu et complimenté, à l’entrée de la Sainte-Chapelle, par l’abbé de Champigny, en habit pontificaux et à la tête du Chapitre.
Quatre présidents à mortier et six conseillers viennent recevoir le Roi à la Sainte-Chapelle, et le conduisent à la Grand’ Chambre. En arrivant au Palais, le Roi monte le grand degré à pied. Le duc de La Trémoïlle, premier gentilhomme de la chambre, porte la queue du manteau du Roi. En haut des degrés, le prince Charles, Grand Ecuyer de France, porte le Roi jusqu’à l’entrée de la Grand’ Chambre, et le duc de Tresmes, premier gentilhomme de la chambre du Roi d’année, faisant office de Grand Chambellan de France, le prend et le porte jusqu’au Lit de Justice. Le Roi prend place sous le dais. Les princes du sang, les ducs et pairs et ceux qui ont droit prennent sa place suivant son rang. Le duc de Tresmes est assis au pied du Roi. Le maréchal de Villeroy est à la droite du duc de Tresmes, la duchesse de Ventadour à la gauche.
Louis XV prend la parole, après que le silence se soit fait : « Messieurs, je suis venu ici pour vous assurer de mon affection ; mon Chancelier vous dira le reste. ».
Le Chancelier quitte sa place et vient s’agenouiller devant le Roi pour prendre ses ordres, puis retourne à sa place et remet son bonnet sur la tête. Il prend la parole à son tour et indique que le Roi est venu pour confirmer, par sa présence et son autorité, l’arrêt du 2 septembre. Après les discours du premier président du parlement et des gens du Roi, le Chancelier reprend la parole pour confirmer solennellement l’arrêt confirmant la Régence à M. le duc d’Orléans.
Le Roi quitte le Parlement et repart pour Vincennes avec le même cérémonial qu’à son arrivée.
Lit de Justice tenu par Louis XV pour confirmer la Régence à M. le duc d’Orléans
A 14 heures, le Roi quitte le château de Vincennes pour se rendre au Parlement de Paris. Il est accompagné de M. le duc d’Orléans, Monsieur le Duc, le duc du Maine, le maréchal de Villeroy et la duchesse de Vendatour, Gouvernante du Roi.
Le carrosse du Roi est précédé des deux compagnies des mousquetaires et des chevaux légers de la garde.
Les gardes du corps du Roi, les Cent Suisses de la garde, les gardes de la porte et les gardes de la Prévôté de l’Hôtel suivent le carrosse du Roi.
A l’extrémité du faubourg Saint-Antoine, le duc de Tresmes, gouverneur de Paris, présente au Roi, le prévôt des marchands et les échevins qui lui présentent les clés de la ville. Les rues sont bordées des gardes françaises et suisses jusqu’au Palais.
Arrivé au Palais, Louis XV est reçu et complimenté, à l’entrée de la Sainte-Chapelle, par l’abbé de Champigny, en habit pontificaux et à la tête du Chapitre.
Quatre présidents à mortier et six conseillers viennent recevoir le Roi à la Sainte-Chapelle, et le conduisent à la Grand’ Chambre. En arrivant au Palais, le Roi monte le grand degré à pied. Le duc de La Trémoïlle, premier gentilhomme de la chambre, porte la queue du manteau du Roi. En haut des degrés, le prince Charles, Grand Ecuyer de France, porte le Roi jusqu’à l’entrée de la Grand’ Chambre, et le duc de Tresmes, premier gentilhomme de la chambre du Roi d’année, faisant office de Grand Chambellan de France, le prend et le porte jusqu’au Lit de Justice. Le Roi prend place sous le dais. Les princes du sang, les ducs et pairs et ceux qui ont droit prennent sa place suivant son rang. Le duc de Tresmes est assis au pied du Roi. Le maréchal de Villeroy est à la droite du duc de Tresmes, la duchesse de Ventadour à la gauche.
Louis XV prend la parole, après que le silence se soit fait : « Messieurs, je suis venu ici pour vous assurer de mon affection ; mon Chancelier vous dira le reste. ».
Le Chancelier quitte sa place et vient s’agenouiller devant le Roi pour prendre ses ordres, puis retourne à sa place et remet son bonnet sur la tête. Il prend la parole à son tour et indique que le Roi est venu pour confirmer, par sa présence et son autorité, l’arrêt du 2 septembre. Après les discours du premier président du parlement et des gens du Roi, le Chancelier reprend la parole pour confirmer solennellement l’arrêt confirmant la Régence à M. le duc d’Orléans.
Le Roi quitte le Parlement et repart pour Vincennes avec le même cérémonial qu’à son arrivée.
Samedi 14 septembre
Le Chancelier Voysin donne sa démission, à M. le duc d’Orléans, Régente de France, de sa charge de secrétaire d’état à la guerre.
Le Chancelier Voysin donne sa démission, à M. le duc d’Orléans, Régente de France, de sa charge de secrétaire d’état à la guerre.
Lundi 16 septembre
Le Parlement enregistre l’établissement de 6 conseils.
Le Parlement enregistre l’établissement de 6 conseils.
Mercredi 18 septembre
On donne les noms des présidents pour les 6 conseils :
M. Pecquet sera le secrétaire du conseil des affaires étrangères. La Chapelle sera celui du conseil de marine. Le comte de Ponchartrain et le marquis de La Vrillières demeurent secrétaires d’état, et feront parti du Conseil de Régence mais sans voix délibérative.
On donne les noms des présidents pour les 6 conseils :
- S.E. le cardinal de Noailles pour le conseil de conscience,
- Le maréchal de Villars pour le conseil de guerre,
- Le duc de Noailles pour le conseil de finances dont le maréchal de Villeroy demeure le chef,
- Le maréchal d’Huxelles pour le conseil des affaires étrangères,
- Le maréchal d’Estrées pour le conseil de marine avec le comte de Toulouse comme chef, en tant de Grand Amiral de France.
M. Pecquet sera le secrétaire du conseil des affaires étrangères. La Chapelle sera celui du conseil de marine. Le comte de Ponchartrain et le marquis de La Vrillières demeurent secrétaires d’état, et feront parti du Conseil de Régence mais sans voix délibérative.
Vendredi 20 septembre
Le conseil de finances tient sa première réunion, au Louvre, dans l’appartement de la Reine-mère. M. le duc d’Orléans, Régente de France, et le maréchal de Villeroy y assistent.
Le conseil de finances tient sa première réunion, au Louvre, dans l’appartement de la Reine-mère. M. le duc d’Orléans, Régente de France, et le maréchal de Villeroy y assistent.

Dimanche 22 septembre
Le marquis de Torcy donne sa démission de sa charge de secrétaire d’état aux affaires étrangères. Il sera membre du Conseil de Régence avec voix délibérative. On lui donne la charge de surintendant des Postes.
Le marquis de Torcy donne sa démission de sa charge de secrétaire d’état aux affaires étrangères. Il sera membre du Conseil de Régence avec voix délibérative. On lui donne la charge de surintendant des Postes.
Mercredi 25 septembre
Le premier Conseil de Régence se tiendra le samedi 28 septembre. Il aura lieu quatre fois par semaine (samedi après-midi, dimanche matin, le mardi après-midi et le mercredi matin), et toujours dans le lieu de résidence du Roi.
Le Régent rappelle que le Conseil de Régence doit se tenir dans le lieu de résidence du Roi.
Le premier Conseil de Régence se tiendra le samedi 28 septembre. Il aura lieu quatre fois par semaine (samedi après-midi, dimanche matin, le mardi après-midi et le mercredi matin), et toujours dans le lieu de résidence du Roi.
Le Régent rappelle que le Conseil de Régence doit se tenir dans le lieu de résidence du Roi.
Jeudi 26 septembre
Le marquis de La Vrillière tiendra la plume au Conseil de Régence et gardera les registres.
Le marquis de La Vrillière tiendra la plume au Conseil de Régence et gardera les registres.
Samedi 28 septembre
Les premiers conseils de marine de la guerre se tiennent le matin à Paris.
L’après-midi, le Conseil de Régence se tient pour la première fois au château de Vincennes, résidence du Roi. Tous les chefs des autres conseils y sont admis.
Au bout de la table, on laisse un fauteuil pour représenter le Roi. M. le duc d’Orléans, Régente de France, se met au même rang que les autres conseillers, et ne prend qu’un tabouret ou sur un siège pliant comme eux. Les deux secrétaires d’état qui restent (le comte de Pontchartrain et le marquis de La Vrillière) sont au bout de la table, assis mais sans voix délibérative.
Les premiers conseils de marine de la guerre se tiennent le matin à Paris.
L’après-midi, le Conseil de Régence se tient pour la première fois au château de Vincennes, résidence du Roi. Tous les chefs des autres conseils y sont admis.
Au bout de la table, on laisse un fauteuil pour représenter le Roi. M. le duc d’Orléans, Régente de France, se met au même rang que les autres conseillers, et ne prend qu’un tabouret ou sur un siège pliant comme eux. Les deux secrétaires d’état qui restent (le comte de Pontchartrain et le marquis de La Vrillière) sont au bout de la table, assis mais sans voix délibérative.
Dimanche 29 septembre
M. le duc d’Orléans, Régent de France, fait assembler, chez lui au Palais Royal, le premier conseil des affaires étrangères.
Le comte de Toulouse tient le conseil de marine, le matin et l’après-midi, au Louvre dans l’ancien appartement de la Reine-mère.
M. le duc d’Orléans, Régent de France, fait assembler, chez lui au Palais Royal, le premier conseil des affaires étrangères.
Le comte de Toulouse tient le conseil de marine, le matin et l’après-midi, au Louvre dans l’ancien appartement de la Reine-mère.
OCTOBRE 1715
Mercredi 2 octobre
Le marquis de Torcy prête serment entre les mains du Roi pour la charge de Grand Maître et Surintendant des Postes et Relais de France. Il a donné sa démission de la charge de secrétaire d’état qui est supprimée.
Le marquis de Torcy prête serment entre les mains du Roi pour la charge de Grand Maître et Surintendant des Postes et Relais de France. Il a donné sa démission de la charge de secrétaire d’état qui est supprimée.
Mardi 15 octobre
Chez le duc de Noailles, en présence de M. le duc d’Orléans, Régente de France, on examine les propositions de M. Law pour l’établissement d’une banque.
Chez le duc de Noailles, en présence de M. le duc d’Orléans, Régente de France, on examine les propositions de M. Law pour l’établissement d’une banque.
NOVEMBRE 1715
Jeudi 7 novembre
Le comte de Pontchartrain donne sa démission de sa charge de secrétaire d'état, en faveur de son fils aîné, le comte de Maurepas, qui n'a pas encore 15 ans. Le marquis de La Vrillière signera ce que signait le comte de Pontchartrain.
Le comte de Pontchartrain donne sa démission de sa charge de secrétaire d'état, en faveur de son fils aîné, le comte de Maurepas, qui n'a pas encore 15 ans. Le marquis de La Vrillière signera ce que signait le comte de Pontchartrain.
Samedi 16 novembre
Sur la démission volontaire du comte de Pontchartrain, Louis XV a donné la charge de secrétaire d’état à la Maison du Roi et à la Marine, au comte de Maurepas, son fils, âgé de 15 ans. Elle sera exercée par le marquis de La Vrillière, secrétaire d’état à la Religion Prétendue Réformée.
Sur la démission volontaire du comte de Pontchartrain, Louis XV a donné la charge de secrétaire d’état à la Maison du Roi et à la Marine, au comte de Maurepas, son fils, âgé de 15 ans. Elle sera exercée par le marquis de La Vrillière, secrétaire d’état à la Religion Prétendue Réformée.
DECEMBRE 1715
Lundi 2 décembre
Les conseils de régence se tiendront présentement aux Tuileries, dans l’appartement du Roi, hormis les mercredis matin que M. le duc d’Orléans, Régent de France, viendra les tenir à Vincennes.
Les conseils de régence se tiendront présentement aux Tuileries, dans l’appartement du Roi, hormis les mercredis matin que M. le duc d’Orléans, Régent de France, viendra les tenir à Vincennes.